Seule accoudé a ma table, un café dans une tasse dans l'autre une cigarette a peine éteinte. teinte ma triste vie de cette fumée blanche propre aux drogues noires. j'ai cette mémoire d'une enfant qui pleure, d'un enfant qui rie, un jour on craque tous pour quelqu'un. l’espoir de croiser son regard dans un verre vide. tout comme son regard le mien, dans un train l’espoir qu'un jour elle puisse briser sa silhouette de verre dans le creux de mes reins, un soir de pleine lune ou tel un vampire assoiffé de sang j'irai me perdre dans les méandres de son être.

L'histoire s’arrête, je me réveille, je suis cette fille perdu, briser qui un soir de lune a peine pleine, s'est pendu au cou du premier venu, lui faire oublier sa mémoire. je suis cet enfant perdu dans une jungle avec pour seule compagne cette douce solitude, amère compagne, douce et conviviale, meilleure amie du monde désunie. J'ai ces frissons lorsque je le croise, ô toi, bel inconnu qui pour une nuit a fait frémir mes journées.

J'ai cet endroit favori aux crispations, aux divagations, cet endroit propres a mes rêves disparus, j'ai cette mimique au bout des lèvres a chaque fin de phrase comme pour ponctuer la vie d'une heure.

Plaisir maniaque d'une dyslexique.

Vide Impersonnel

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